J'ai 32 ans et mon 2ème fils est né le 21/04/11 (à 2 semaines du terme), par césarienne en urgence à mon grand désespoir !!!
Voici ce qu'il s'est passé : mon gynécologue décide un déclenchement le 20 avril car le bébé est estimé à 3.700 kg et il y a trop de liquide amniotique, lié peut-être à un diabète gestationnel.
Donc déclenchement à 18h00, on me met un tissu imprégné d'un produit pour déclencher. Les contractions arrivent et je les sens pas mal dès 20h00. Col ouvert à 1 quand je suis arrivée, ça passe à 2 assez rapidement mais impossible d'arriver à 3.
De 4h00 à 8h00, après des contractions très douloureuses et rapprochées, le col est à 2 de large. Ecoeurée !!!
Donc après l'injection d'un produit pour avoir des contractions plus fortes, on me perce la poche des eaux, mais peu d'eau coule.
Puis le gynécologue arrive : le bébé est descendu alors que sa tête était bien haute toute la nuit donc je suis rassurée.
Mais l'eau a coulé ensuite donc on m'appuie sur le ventre aussi pour faire sortir le liquide amniotique. On me réexamine : le gynécologue dit à la sage-femme "C'est pas bon" ; la sage-femme : "Non c'est pas vrai !" et lui : "Si"
Et là, on m'amène en urgence au bloc sans mon conjoint.
La sage-femme a sa main dedans pour retenir la tête de bébé, c'est très choquant à vivre... En fait le cordon était passé devant la tête du bébé et c'était très risqué car bébé n'est plus oxygéné... Donc anesthésie générale... Césarienne...
Je me réveille en salle de réveil : mon gynécologue arrive, m'explique la procidence du cordon, le bébé va bien...
Ensuite je ne cesse de pleurer... Je suis dégoutée !!!! Quel accouchement horrible !! Je n'ai pas vu ni senti mon bébé !!! Pas comme mon premier où j'ai accouché naturellement et sans épisiotomie, je l'ai eu 2h00 sur mon ventre !!
Et puis ensuite on m'amène dans une pièce où je vois mon fils, jambes endormies, sonde, perfusion....Je vomis... Je peux à peine porter mon bébé, je suis trop fatiguée...
Bref dégoutant !!! Ca va un peu mieux mais je n'arrêtais pas de revoir en boucle ce qu'il s'était passé...
Ce matin, j'ai vu un psychologue, cela m'a fait du bien d'en parler... J'espère que ça ira mieux.